À travers deux conférences dansées, Nach revient sur sa rencontre avec le krump, son énergie et sa puissante éloquence. Elle ouvre sa pratique en explorant aussi le butō, le flamenco, le kathakali, la marionnette, la voix et les arts du récit. En croisant danse, textes et images, elle dévoile ses inspirations, doutes, défis et les dessous de sa dernière création Elles disent. Un incandescent récit de soi !
Nach
Chorégraphe issue du krump, Nach crée sa compagnie en 2017, puis trois solos, fruits de recherches autour de sa vision des expressions transcendantes et danses éloquentes, avec comme fil rouge la puissance de la femme. Elle donne vie et forme à des personnages intérieurs, cheminant sur les voies de l’autoportrait. Elle explore et joue avec l’ambiguïté de son corps androgyne, et imagine deux êtres qui conversent dans un même corps. Nach rencontre le krump sur le parvis de l’Opéra de Lyon en 2005, puis découvre la danse contemporaine avec Heddy Maalem en 2012, ce qui s’avère déterminant dans son désir de développer le krump au contact d’autres pratiques, tels que les arts traditionnels, comme le Kathakali, et le flamenco, dont le duende lui évoque l’extase des battles de krump. Elle collabore avec des chorégraphes telles que Bintou Dembélé et Angela Bello. En 2017, elle signe Cellule, un autoportrait. Lauréate d’une bourse à la Villa Kujoyama en 2018, elle puise du côté du butô pour créer Beloved Shadows en 2019.
POUR ALLER PLUS LOIN
Interview de Nach sur France Inter