Une nouvelle vague du féminisme est née - ultra-connectée, ultra-sexuée et plus populaire. Mais face au pouvoir ambivalent de la pop culture, où et comment se placer dans ce combat en tant que jeune femme ? Quelles armes utiliser ? Née en 1990, la chorégraphe et danseuse belge Mercedes Dassy, qu’on a vue notamment auprès de Voetvolk | Lisbeth Gruwez, s’empare de la question pour en relancer les dés. Avec i-clit, elle livre un solo vigoureux et sensuel sur le désir féminin, pour une réappropriation du corps en soi et pour soi. Tout en interrogeant, par la danse, les nouveaux féminismes : leurs ambivalences, leurs faiblesses et leurs forces.
MERCEDES DASSY
Mercedes Dassy, née en 1990 à Bruxelles, est danseuse et chorégraphe. En 2009, elle intègre la Salzburg Experimental Academy of Dance et suit un Summer Program à la Tisch School of Art. De retour à Bruxelles depuis 2012, elle travaille avec Lisbeth Gruwez (Ah/Ah), la Compagnie 3637 (Eldorado, L’enfant qui), le Collectif En Transit, Matej Kejzar (Raive), Cie PHOS/PHOR (La compatibilité du caméléon), Lucile Charnier (L’appel du Mutant), MUGWUMP, Nocht company/Oriane Varak (As a Mother of Fact) et avec Leslie Mannès (Forces). Depuis 2014, Mercedes Dassy se consacre également à son propre travail avec Pause, solo créé à l’occasion de la Museum Night Fever 2014. Elle crée ensuite i-clit, présenté dans le cadre du festival Brussels, dance ! 2018. En 2019, elle crée TWYXX en collaboration avec le comédien Tom Adjibi. B4 summer, son prochain solo, sera présenté en 2020. En traitant de sujets tels que la nouvelle vague féministe, l’engagement relationnel dans la société consumériste ou le rapport de sa génération à l’engagement, le travail de Mercedes Dassy se déploie sur la base d’une triangulation chorégraphique, politique et esthétique.