ONZE DANSES, ONZE CHORÉGRAPHES
DISPOSITIF VIDÉO-SONORE :
Mardi 13 (18h à 23h), Mercredi 14 (12h à 23h), Jeudi 15 (10h à 23h),
Vendredi 16 (10h à 23h) & Samedi 17 mars (10h à 23h)
Accès libre toute la semaine en continu
DANSE-LIVE Rémy Héritier / Jennifer Lacey :
Vendredi 16 (12h30 & 19h30)
Samedi 17 (12h30 & 19h30)
CRÉATION
En danseuse se fonde sur l’idée que le corps du chorégraphe est la source même de son œuvre. Alain Michard crée une danse avec chacun des onze chorégraphes qui participent au projet, témoignant de ce que leur corps, peuplé de toutes les danses qui s’y sont inscrites, est à la fois une vaste archive et une Histoire vive de la danse.
Chaque danse est filmée, dans son surgissement, libre du contexte spectaculaire.
Les onze danses sont présentées dans un dispositif vidéo-sonore, où elles composent un ensemble, tissant des liens, créant des rencontres, interrompues ponctuellement par une « danselive » interprétée par un.e chorégraphe invité.e.
Après DañsFabrik, le processus de création En danseuse continue. Un deuxième programme, En danseuse (part 2), sera créé avec 11 autres chorégraphes à l’occasion de nouvelles résidences en 2018 et 2019.
ALAIN MICHARD (Bretagne)
A partir de la danse, Alain Michard chorégraphe et artiste visuel, mène parallèlement plusieurs projets artistiques, en s’emparant de différents médiums : musique, film, photographie, texte. Ses influences vont de la post-modern dance aux films d’Alain Cavalier, des textes de Beckett à la musique de Robert Ashley en passant par les oeuvres de Robert Filliou…
Ses projets se construisent au plus près des interprètes, en recherche d’une théâtralité du mouvement. Ils sont traversés par les thèmes de l’errance et de la recherche d’une communauté (cf BING d’après Beckett, le solo Parkinson, ou le film Clandestine). Ses projets se construisent dans un lien fort aux contextes, travaillant sur la perception et l’imaginaire des villes et des paysages (Promenades blanches, En son quartier). Il développe des collaborations, avec d’autres artistes – Nicolas Floc’h, Mathias Poisson, Jocelyn Cottencin, Mustafa Kaplan, Loïc Touzé… – et parfois en intégrant dans ses processus des amateurs et les habitants des lieux qui l’accueillent (cf A domicile-Guisseny, créé en 2007).
Il a été interprète pour les chorégraphes Odile Duboc, Marco Berrettini, Boris Charmatz, le metteur en scène Xavier Marchand et la cinéaste Judith Cahen. Alain Michard a été lauréat de la Villa Kujoyama / Kyoto - 2001 et de la Villa Médicis « hors les murs » / Istanbul - 2009.
Ses films, documentaires ou fictions, sont basés pour certains sur sa relation avec la danse. Son rapport au cinéma l’a conduit à créer la pièce jeune public Le beau mariage (2016-17). L’exploration des relations de la danse avec l’image se poursuit avec En danseuse.