Marco da Silva Ferreira arrive à Brest avec sept danseurs pour une danse tribale et urbaine. Condensé d’humanité, tentative d’un effort commun, mimétisme constant entre les interprètes… Sa pièce interroge la généalogie et les similitudes d’une génération à l’autre. Une réflexion sur les procédés d’héritage, de mémoire mais aussi de transmission.
MARCO DA SILVA FERREIRA (Portugal)
Diplômé en kinésithérapie, Marco da Silva Ferreira débute sa carrière chorégraphique en 2004 et travaille notamment comme interprète pour André Mesquita, Hofesh Shechter, Sylvia Rijmer, Tiago Guedes, Victor Hugo Pontes et Paulo Ribeiro. Parallèlement, il accompagne les metteurs en scène Mala Voadora, Nuno Cardoso et Victor Hugo Bridges. En tant que chorégraphe, il crée Nevoeiro 21, Réplica ... éplica ... éplica – 2013 présenté dans le cadre du Mais Imaginarius, Por minha culpa minha tão grande culpa – 2014 en co-création avec Mara Andrade, Hu(r)mano – 2014 qui le distingue “Meilleur jeune artiste portugais 2014” et le projette sur la scène internationale. Il crée pour le festival Imaginarius Land(e)scape – 2014, pièce pluridisciplinaire en collaboration avec l’architecte sonore Ana Guedes (et l’artiste visuelle Marta Angelozzi. Il crée Brother en mars 2017 au Teatro Sao Luiz – Lisbonne. Ces deux derniers spectacles ont été présentés à Paris en 2015 et 2017 au Théâtre de la Ville dans le cadre de Chantiers d’Europe. Inspiré par un langage chorégraphique urbain, il joue avec les tensions existant entre le “human me” et le “urban we”, cherche l’humain, dans l’isolement comme dans la masse.